Photo: Patrick Leahy

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Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les Chrétiens (y compris ceux qui formaient l’Eglise des premiers temps) ont rejeté les livres apocryphes comme écrits qui font authorité ou comme divinement inspirés.

Permettez-moi de partager avec vous quatre raisons.

Premièrement, les écrits apocryphes contiennent de nombreux enseignements qui contredisent les Ecritures authentiques (par ex. prier pour les morts, la doctrine du purgatoire, l’enseignement que le salut est disponible par les bonnes oeuvres et le don d’aumônes).

Deuxièmement, les écrits apocryphes contiennent de nombreuses erreurs historiques, géographiques et chronologiques.

Troisièmement, Jésus et les apôtres citent l’Ancien Testament près de trois cent fois dans les pages du Nouveau Testament (en parlant comme étant Les Ecritures); ils ne citent jamais aucun des livres apocryphes acceptés par l’Eglise Catholique Romaine.

Quatrièmement, les écrits apocryphes ne furent jamais inclus dans la Bible Juive. Les Juifs eux-mêmes, de qui les écrits apocryphes viennent, n’ont pas accepté ces écrits comme divinement inspirés. Les écrits apocryphes n’ont pas été déclarés formellement faisant autorité et inspirés par l’Eglise Catholique avant  le Concile de Trente en l’an 1546. L’acceptation de ces écrits dans le canon des Ecritures étaient un effort pour contrecarrer les enseignements de Martin Luther et des autres dirigeants de la Réforme Protestante. Ces hommes signalaient que beaucoup des enseignements de l’Eglise Catholique venaient des Apocryphes, et non pas des soixante six livres de la Bible.

Sur L’Autorité des ECRITURES:

 » A moins que je ne sois convaincu par les Ecritures et par d’évidentes raisons – car je n’ajoute foi ni aux papes ni aux conciles, puisqu’il est clair qu’ils se sont souvent trompés et qu’ils se sont contredits les uns les autres – je suis lié par les textes Scriptuaires que j’ai cités et ma conscience est captive à la Parole de Dieu. Je ne puis, ni ne veux me rétracter en rien, car il n’est ni sûr ni honnête d’agir contre sa propre conscience. Je ne puis autrement, me voici, que Dieu me soit en aide. Amen. »

Martin Luther (1483-1546), Prêtre Allemand

et érudit dont la remise en question de certaines pratiques de l’Eglise Catholique mena à la Réforme Protestante. Les paroles ci-dessus furent déclarées durant son procès à la Diète de Worms, le 18 Avril 1521