Photo: fcl1971

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Non. Il existe quelques versets de la Bible qui paraissent se contredire les uns les autres, mais avec un peu d’investigation des langues d’origine, du contexte des différents passages et des décors culturels et géographiques dans lesquels la Bible fut écrite à l’origine, ils sont clarifiés. En voici un exemple. Luc 18:35 dit que Jésus guérit un aveugle alors qu’Il « approchait de Jéricho ». Marc 10:46 dit que Jésus guérit l’homme « en sortant de Jéricho ». Donc, les critiques ont dit, « Sûrement Luc ou Marc ont fait une erreur. » Cela semble le cas. Quelle est la solution?

Un archéologiste Allemand du nom d’Ernest Sellin, travaillant sur une excavation en Israël entre les années 1905 et 1909, découvrit qu’il y avait, en fait, ce qu’ils ont appelé « les villes jumelles » de Jéricho au temps de Jésus. Il y avait la vieille ville de Jéricho (de l’histoire de Joshua dans l’Ancien Testament) et la nouvelle ville Romaine de Jéricho. Les deux villes, nommées toutes deux Jéricho, étaient séparées l’un de l’autre d’un kilomètre et demi environ. Sachant qu’il existait deux villes appelées Jéricho au temps de Jésus résoud la contradiction apparente. Luc s’en réfère à la ville que Jésus était en train d’approcher. Marc se réfère à celle que Jésus venait de quitter. La guérison de l’aveugle arriva alors que Jésus passait d’une ville à l’autre. Ce ne sont pas les écrivains de l’Evangile qui se sont trompés, mais les critiques de la Bible qui connaissent mal la géographie Romaine et Juive du premier siècle.

Sur Les EVANGILES:

« Tout ce que je suis dans ma vie privée c’est être un critique littéraire et un historien, c’est mon boulot … Et je suis prêt à dire, sur cette base, que si quelqu’un pense que les Evangiles sont des légendes ou des romans, alors cette personne ne fait que démontrer son incompétence en matière de critique littéraire. J’ai lu un nombre impressionnant de romans et je connais un bon nombre de légendes qui se sont développées au sein des peuples antiques et je sais parfaitement bien que les Evangiles ne sont pas ce genre de choses. »

C.S. Lewis (1898-1963),

Professeur de littérature Médiévale et de la Renaissance à l’université de Cambridge;

« Christian Reflexions » (Réflexions Chrétiennes) 1967, p:209